Une étude lancée par le Laboratoire national de métrologie et d’essais de Trappes (LNE) sous les directives des pouvoirs publics et de la Direction générale de la santé (DGS) a révélé qu’une cabine de bronzage sur 5 émettait des doses d’UV artificiels plus élevées que la norme et pouvait causer des brûlures. Cette enquête avait pour objectif d’assurer la santé et la sécurité des consommateurs.
Ainsi, dans le cadre du projet de Loi portant sur les droits, la protection et l’information des consommateurs (adopté le 12 octobre par l’Assemblée nationale), la mise en place d’un système de certification des organismes de contrôle dans le domaine des soins esthétiques est prévu.
De plus, les résultats d’une étude américaine réalisée de 1989 à 2009 par le Dr Ming Zhang et d’autres chercheurs de l’hôpital général du Massachussetts viennent d’être dévoilés. Au cours de l’enquête de cohorte, les chercheurs ont suivi près de 73 500 infirmières ayant utilisé des appareils de bronzage durant le lycée et l’université puis de 25 à 35 ans. Les conclusions sont que les UV artificiels accroissent bien le risque de développer un cancer de la peau et qu’il est lié à la quantité d’UV. Seules 4 séances par an élèveraient le risque de cancer de 11% pour le mélanome et de 15% pour d’autres cancers de la peau.
Le mélanome cutané est l’un des cancers les plus fréquents en France. Sachant qu’on estime environ 9780 nouveaux cas en 2011 et que la moitié serait provoquée par le bronzage artificiel, un plan d’actions a été annoncé le 19 octobre par Nora BERRA, secrétaire d’État chargée de la santé. Ce plan visant à prévenir des risques liés aux UV artificiels sera suivi par une campagne d’information de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) en 2012.
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