mercredi 28 décembre 2011

Programme d'accompagnement du retour à domicile

Depuis 2010 le programme d’accompagnement du retour à domicile (prado) a été testé dans 26 départements et devrait être généralisé dans l’année 2012. Proposé par la CNAM (Caisse nationale d'assurance-maladie) il a pour objectif de réduire la durée de séjour à l’hôpital des femmes qui viennent d’accoucher en mettant en place un accompagnement à domicile par des sages femmes.

Le but de la CNAM est de réduire les dépenses. En effet on constate que :
-La durée d’hospitalisation est de 4,3 jours en moyenne en France (contre 3,1 au sein des pays de l’OCDE).
-Pour un accouchement, la tarification à l’activité rémunère les hôpitaux de la même somme, quelle que soit la durée du séjour. -Les maternités offrent un suivi dans le cadre d’une hospitalisation à domicile (HAD). Or l’accompagnement à domicile par des sages femmes serait moins coûteux pour l’assurance maladie.

Ce programme est destiné aux femmes volontaires qui ont accouché par voies basses d’un enfant à terme. Si elles sont éligibles, un conseiller de l’Assurance Maladie les rencontrera et leur proposera un suivi à domicile ainsi qu’une liste de sages femmes. Elles choisiront celle qui les prendra en charge dès le lendemain de leur retour à domicile. Les représentants sages femmes qui n’étaient pas d’accord avec ce programme on finalement accepté à condition de pouvoir voir les femmes avant l’accouchement pour préparer leur sortie.

Lien

Sources: http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/26/les-meres-incitees-a-quitter-plus-vite-la-maternite_1622732_3224.html
http://www.viva.presse.fr/Vers-des-sejours-plus-courts-a-la_16323.html
http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante/sages-femmes/votre-caisse-var/en-ce-moment/prado-l-accompagnement-des-mamans_var.php

mercredi 21 décembre 2011

Réforme du contrôle des médicaments : fin de l’AFSSAPS


Lundi 19 décembre, le Parlement a adopté la réforme du contrôle des médicaments présentée par Xavier BERTRAND, le ministre de la santé. Celle-ci annonce la fin de l’AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), pour devenir l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Pour éviter de nouveaux scandales tels que celui du Médiator, l’Assemblée nationale a décidé de réglementer les liens avec les laboratoires, et de renforcer la pharmacovigilance.

Les responsables et experts d'autorités sanitaires devront désormais déposer et actualiser une déclaration publique d'intérêts sur leurs liens avec l'industrie pharmaceutique durant les cinq dernières années. Cela fait suite à un article du Figaro.fr accusant le Pr Jean-Michel ALEXANDRE, un des anciens responsables de l’agence, d’avoir reçu entre 2001 et 2009 près de 1,2 million € de la part des laboratoires Servier.

De plus, l’Agence pourra demander au laboratoire des essais comparatifs pour démontrer le progrès entre un nouveau produit et un médicament existant. Ces essais ne seront cependant pas obligatoires pour l’autorisation de mise sur le marché, mais ils le deviendront pour que le médicament soit remboursé par la Sécurité sociale.

Le dernier point de cette réforme concerne l’aide aux professionnels de santé qui alerteraient les autorités sanitaires sur la nocivité d’un produit. Ils seraient protégés de toute sanction et discrimination, en particulier de la part de leur employeur.

Malgré une nette progression, Catherine Lemorton (PS) a reproché au gouvernement, d'avoir plus changé "le contenant" que le contenu. Affaire à suivre …

Source :
-http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/20/la-reforme-du-controle-des-medicaments-adoptee-par-le-parlement_1620650_823448.html
-http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/controle-des-medicaments-ce-que-la-reforme-va-changer_1063540.html#xtor=AL-447
-http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/12/20/16527-expert-paye-par-servier-vers-procedure-judiciaire

Je souhaite un très bon noël à toutes personnes passant par le blog !!

lundi 12 décembre 2011

Aujourd’hui, les femmes davantage concernées par la dépendance, et demain ?

La perte d’autonomie touche plus les femmes que les hommes selon une enquête publiée le 7 décembre par l’Institut national d’études démographiques (INED). En effet, fin 2007 près des trois quarts des personnes qui percevaient l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) étaient des femmes.

Une situation qui s’explique par le fait que les femmes ont une espérance de vie plus longue que les hommes et qu’elles sont également plus nombreuses que ces derniers. D’après l’étude, les femmes ayant une espérance de vie plus grande, passent plus d’année que les hommes en mauvaise santé et en situation de dépendance. Ce sont aussi elles qui se mobilisent le plus pour aider leurs parents et leur conjoint.
 
Les projections démographiques de l’INED annoncent une hausse du nombre de personnes en perte d’autonomie dans les années à venir. Cette évolution concernera plus les femmes que les hommes, la part de ces derniers augmentera cependant plus faiblement (1 à 4% de plus en 2060 qu’en 2010). On devrait observer également un rapprochement de l’espérance de vie des hommes et des femmes s’expliquant par la diminution de la mortalité des personnes âgées. Les hommes seront alors plus souvent confrontés à la dépendance de leur compagne et deviendront des aidants potentiels. L’enquête permet donc aussi de s’interroger sur un rééquilibrage possible des rôles familiaux.


Sources :

  
Source de l’image:


mardi 6 décembre 2011

Prothèses mammaires : à quel prix ?

Dès 2010, suite à sa mise en liquidation, la société Poly Implant Prothese (PIP) révèle la non-conformité des implants mammaires qu’elle fabrique. Pourtant c’est la mort d’une femme de 53 ans porteuse des prothèses mammaires PIP, et plus de 2000 plaintes, qui alertent les autorités en novembre dernier.
Même si l ’Afssaps avait suspendu l’utilisation des implants PIP, le problème se posait encore pour toutes les femmes porteuses de ces prothèses. Le risque de rupture de ces prothèses est deux fois plus important que celui des prothèses conformes.
Cette femme qui est décédé d’un lymphome avait auparavant souffert de la rupture de ses implants.
Si aucune étude ne confirme de lien entre les prothèses mammaires et le lymphome, les avis divergent sur la question. Si dans un premier temps la FDA (Food and Drug Administration) « estime qu’il n’est pas possible de conclure statistiquement quant à un lien de cause à effet entre ce lymphome et la pose d’implants mammaires», en février 2011 elle mentionnait un possible lien entre les prothèses et une forme très rare de cancer : le lymphome non hodgkinien.

Par mesure de précaution l’Afssaps a émis des recommandations de suivi :
            - Un examen clinique et une échographie tous les 6 mois pour les femmes porteuses de ses implants
           - Une explantation des deux prothèses pour toute rupture ou même suspicion de rupture.
Une autre solution est de faire retirer ces implants mammaires. La sécurité sociale prend d’ailleurs en charge tous les frais liés au retrait de ces implants, ainsi que la réimplantation dans le cas de chirurgie reconstructrice suite à un cancer du sein.

Sources :

mercredi 30 novembre 2011

Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Dans le monde, 34 millions de personnes sont touchées par le sida dont 150 000 en France.

Le 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre l'épidémie. Le thème choisi par les Nations Unies sur le VIH/sida(ONUSIDA) est « objectif zéro » : « Zéro nouvelle infection au VIH », « Zéro discrimination » et « Zéro décès dû au sida ». Chaque région, pays ou organisme pourra se concentrer sur le ou les zéros les plus importants pour eux. Lors de cette journée des millions de personnes se rassembleront pour rendre hommage aux 30 millions de victimes de la maladie, pour informer, collecter des fonds,fêter les avancées… Ce sera aussi l’occasion de découvrir le test rapide d’orientation diagnostic (TROD) qui permet de se faire dépister en trente minutes.

2011 est le 30e anniversaire du premier cas de sida signalé. Cette année a vu des progrès dans la lutte contre la maladie.D’après un rapport de l’ONUSIDA, le nombre de nouvelles infections dans le monde a baissé de 17% entre 2001 et 2008. Les personnes affectées par le virus vivent mieux et plus longtemps grâce à la thérapie antirétrovirale. Ainsi, le nombre de décès évités dans les pays aux revenus faibles ou moyens est d’environ 2.5 millions grâce à l’accès plus facile au traitement du VIH depuis1995. Cependant les efforts doivent être maintenus.

jeudi 24 novembre 2011

La diarrhée : un problème de santé publique dans les pays développés

Vous ne le savez peut être pas, mais Samedi était la 10ème édition de la journée mondiale des toilettes …
Je sais, cela fait sourire, mais derrière cet évènement se trouve l’Organisation Mondiale des Toilettes (WTO), une ONG qui agit pour la santé publique dans le monde. En effet, 2.5 milliards de personnes n’ont pas accès à des toilettes correctes. Ce qui permet à une maladie aussi courante que la diarrhée de faire plus de 2 millions de morts par an dans les pays en développement, principalement chez les enfants de moins de 5 ans.

La mort survient suite à une déshydratation importante, qui n’a pas pu être compensée assez rapidement. D’après un rapport de l’UNICEF, dans 88 % des cas, le problème viendrait d’ «une eau non salubre, un assainissement inadéquat et une mauvaise hygiène». Pourtant des actions telles que la construction de latrines adaptées au milieu ou l’utilisation de savon permettrait de réduire le nombre de décès. Le fait de se laver les mains au savon réduirait de 40 % le risque de propagation. La journée mondiale des toilettes est donc un bon moyen pour sensibiliser les gens et les inviter à aider les associations. La France aussi devrait faire attention à l’état et la propreté de certains de ces toilettes publiques …

Comme exemple, voici une vidéo de la campagne « Don’t eat shit » de WTO. Cette vidéo a été faite à Singapour, par des étudiants, pour sensibiliser sur l’état des toilettes publiques des centres de marchands ambulants. Attention si vous vous apprêtez à manger …


Sources :


lundi 21 novembre 2011

La pilule anonyme et gratuite pour les mineures fait de nouveau débat

Après le « pass santé contraception » en Ile-de-France, une proposition de loi sur la contraception des mineures a été déposée lundi 14 novembre par la députée UMP des Ardennes, Bérengère Poletti. L’objectif de cette loi est d’améliorer l’accès à l’IVG et à la contraception pour les mineures.
D’après le dispositif, la Sécurité sociale prendrait entièrement en charge la délivrance de la contraception aux mineures par le biais d’une facturation spécifique lors de la prescription. Ainsi, la consultation et la pilule seraient remboursées sans qu’elles n’apparaissent sur le décompte de remboursement des parents. Le renforcement de l’éducation à la sexualité est prévu, en imposant aux établissements scolaires de l’inscrire dans le projet d’école ou d’établissement. La loi autoriserait également les sages-femmes en milieu hospitalier à pratiquer l’IVG médicamenteuse de façon expérimentale dans certaines régions.

Le dispositif est une réponse à l’inquiétude face au nombre d’IVG chez les mineures qui ne cesse de croître depuis une dizaine d’année. En 2002, 10 722 IVG ont été réalisées chez les jeunes filles de 15 à 17 ans contre plus de 13 200 en 2006, d’après l’Inspection générale des affaires sociales. Il en est de même pour la pilule du lendemain : 300 000 boîtes délivrées en 2009 contre 50 000 en 2002. Bérengère Poletti souligne que l’IVG et la pilule du lendemain sont anonymes et gratuites alors que la pilule ne l’est pas en dehors des centres de planification familiale. La loi améliorerait donc l’accès à la contraception et devrait diminuer le recours à l’IVG.

Cependant, la proposition de loi est loin de faire l’unanimité et divise le gouvernement. Pour la secrétaire d’État à la santé, Nora Berra, il ne faut pas oublier que la pilule est un médicament et qu’elle peut ne pas être sans risque. Certaines pilules de troisième génération engendreraient un risque élevé d’accident vasculaire. Par ailleurs, une campagne de l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) a été lancée pour faire connaître les méthodes alternatives au « tout-pilule ». Le rôle des parents est important selon Nora Berra. Des associations familiales pensent également que le dispositif risquerait de « banaliser » la sexualité des mineures.

La proposition de loi divise énormément et amène des questions de santé. Généraliser la contraception des mineures ne provoquera-t-il pas d’autres inquiétudes ?


Sources :

mardi 15 novembre 2011

Mission « Hôpital public »

Dans un contexte où la consommation de soin ne cesse d’augmenter et où l’organisation et le financement de l’hôpital public pose question, le défi est de taille. En effet, il faut soigner l’ensemble de la population au meilleur coût mais sans abaisser la qualité de la prise en charge. C’est dans ce sens que la mission « Hôpital public » a été mandaté par le ministère du travail, de l’emploi et de la santé.

L’objectif de cette mission est d’établir un dialogue avec le corps hospitalier, afin de déceler les difficultés rencontrées sur le terrain, et aussi d’envisager des solutions. Ainsi jusqu'à fin décembre des débats seront organisés par les membres de la mission « Hôpital Public » sur tout le territoire.
Cette mission fait suite et accompagne la réforme « HPST » (Hôpital Patients Santé Territoires) mise en place il y a deux ans. Cette loi devait permettre aux institutions de s’adapter aux nouveaux besoins de la population. C'est-à-dire :
- Optimiser et améliorer l’organisation interne de l’hôpital
- Facilité les relations entre l’Hôpital et les agences régionales de santé(ARS)
- Mettre en place des nouveaux outils de coopération entre les établissements de santé

Finalement cette mission va rendre compte des réussites mais surtout des difficultés rencontrées dans l’application de la loi « HPST ».

Sources :

lundi 7 novembre 2011

Les médicaments contre l’Alzheimer jugés inefficaces

La commission de la transparence qui est chargée d’évaluer les médicaments au sein de la Haute Autorité de Santé (HAS) s’est réunie pour réévaluer les quatre médicaments contre la maladie d'Alzheimer. Elle rapporte que le Service Médical Rendu (SMR) est faible. Les traitements sont efficaces chez certains patients seulement et pour une durée limitée. De plus, il y a des risques d’effets indésirables dont certains peuvent être dangereux (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques) et entraîner l’arrêt du traitement.
En 2007, le SMR était important. Le fait qu’il soit aujourd’hui passé à «faible» entraîne une diminution de leur remboursement. Cependant, les patients pour lesquels la maladie a été reconnue comme affection à longue durée (ALD), seront toujours pris en charge à 100%. Ce qui inquiète France Alzheimer, sont les malades non reconnus en ALD qui risquent de payer cher leur traitement. Cela représente 300 000 patients sur les 800 000 atteint d'Alzheimer.
Le fait que les médicaments soient toujours commercialiser suscite des interrogations. S’ils sont inefficaces, potentiellement dangereux et couteux, ne faudrait-il pas arrêter leur prescription et se concentrer sur l’accompagnement des personnes ?
 
Sources:

mardi 1 novembre 2011

Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus, pour les filles … et les garçons ?

http://www.mariesfflblog.com/?cat=4

Le 24 octobre, l’accord a été donné par des experts réunis au sein d’un comité consultatif des autorités sanitaires américaines d’étendre le vaccin anti-HPV aux garçons (à partir de 11 ans). La France va-t-elle suivre ?

Tout le monde a entendu parler du papillomavirus humain (HPV), ce virus qui est à l’origine, entre autre, du cancer du col de l’utérus. Le vaccin s’adresse aux jeunes femmes entre 14 et 23 ans n’ayant pas eu de rapport sexuel, ou dans la première année de leur vie sexuelle. Il existe deux vaccins anti-HPV autorisées à la commercialisation : le Gardasil® et le Cervarix®. Trois doses sont administrées au prix unitaire tournant autour de 120€. La Sécurité Sociale rembourse heureusement 65 %.
Bien sûr le vaccin ne remplace pas le dépistage du cancer. Le frottis doit être fait tous les 3 ans pour les femmes entre 25 et 65 ans. Cependant seul 57 % des femmes le font régulièrement…

Pourquoi les garçons ?

L’objectif est de protéger également les hommes contre ces infections virales et les cancers qui peuvent en résulter. On en parle moins, mais certains types de papillomavirus sont à l’origine de cancers oraux et anorectaux chez l’homme, notamment les couples homosexuels.
De plus, l’élargissement de cette vaccination, si elle est réussie, devrait protéger indirectement la population féminine en réduisant le risque de transmission des HPV. Toutefois seul le Gardasil est autorisé pour les garçons.


Pour ma part, remarquant le faible taux de vaccination chez les femmes (23 % des jeunes filles de 14 à 17 ans vaccinées en 2008), je me demande si cela vaut vraiment la peine de l’étendre aux hommes ?


Source :
http://www.slate.fr/story/45615/hpv-garcons-uterus
http://www.slate.fr/story/11727/papillomavirus-vaccin-cancer-uterus-garcons-filles
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Avis_du_9_mars_2007_relatif_a_la_vaccination_contre_les_papillomavirus_humains_6_11_16_et_18.pdf
http://www.e-cancer.fr/depistage/cancer-du-col-de-luterus/vaccination-contre-certains-types-de-hpv-les-reponses-a-vos-questions

mercredi 26 octobre 2011

Un plan d’actions contre le bronzage artificiel, véritable facteur de développement de cancers

Une étude lancée par le Laboratoire national de métrologie et d’essais de Trappes (LNE) sous les directives des pouvoirs publics et de la Direction générale de la santé (DGS) a révélé qu’une cabine de bronzage sur 5 émettait des doses d’UV artificiels plus élevées que la norme et pouvait causer des brûlures. Cette enquête avait pour objectif d’assurer la santé et la sécurité des consommateurs.
Ainsi, dans le cadre du projet de Loi portant sur les droits, la protection et l’information des consommateurs (adopté le 12 octobre par l’Assemblée nationale), la mise en place d’un système de certification des organismes de contrôle dans le domaine des soins esthétiques est prévu.

De plus, les résultats d’une étude américaine réalisée de 1989 à 2009 par le Dr Ming Zhang et d’autres chercheurs de l’hôpital général du Massachussetts viennent d’être dévoilés. Au cours de l’enquête de cohorte, les chercheurs ont suivi près de 73 500 infirmières ayant utilisé des appareils de bronzage durant le lycée et l’université puis de 25 à 35 ans. Les conclusions sont que les UV artificiels accroissent bien le risque de développer un cancer de la peau et qu’il est lié à la quantité d’UV. Seules 4 séances par an élèveraient le risque de cancer de 11% pour le mélanome et de 15% pour d’autres cancers de la peau.                                 
Le mélanome cutané est l’un des cancers les plus fréquents en France. Sachant qu’on estime environ 9780 nouveaux cas en 2011 et que la moitié serait provoquée par le bronzage artificiel, un plan d’actions a été annoncé le 19 octobre par Nora BERRA, secrétaire d’État chargée de la santé. Ce plan visant à prévenir des risques liés aux UV artificiels sera suivi par une campagne d’information de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) en 2012.

Sources :
  

mardi 18 octobre 2011

Octobre rose : « Le dépistage du cancer du sein, parlez-en aux femmes que vous aimez »

Pour cette 7ème édition d’ « octobre rose » l’objectif est toujours le même : informer et mobiliser la population en faveur du dépistage du cancer du sein.

C’est à l’initiative du ministère de la santé et de l’Institut National du Cancer (INCa) qu’un programme national de dépistage a été mis en place. Il permet à toutes les femmes de 50 à 74 ans de bénéficier tous les deux ans d’une mammographie à double lecture prise en charge à 100% par l’assurance maladie.

Nora BERRA (secrétaire d’Etat chargée de la santé) rappelle qu’ « avec 53 000 nouveaux cas estimés en 2011, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France. Mais détecté à un stade précoce, la survie relative à 5 ans est supérieur à 90% ». [1]
Donc n’hésitez pas à en parlez autour de vous car depuis 2008 le taux de participation stagne aux alentours de 52%.

Sources :
http://www.e-cancer.fr/depistage/depistage-du-cancer-du-sein