Dès 2010, suite à sa mise en liquidation, la société Poly Implant Prothese (PIP) révèle la non-conformité des implants mammaires qu’elle fabrique. Pourtant c’est la mort d’une femme de 53 ans porteuse des prothèses mammaires PIP, et plus de 2000 plaintes, qui alertent les autorités en novembre dernier.
Même si l ’Afssaps avait suspendu l’utilisation des implants PIP, le problème se posait encore pour toutes les femmes porteuses de ces prothèses. Le risque de rupture de ces prothèses est deux fois plus important que celui des prothèses conformes.
Cette femme qui est décédé d’un lymphome avait auparavant souffert de la rupture de ses implants.
Si aucune étude ne confirme de lien entre les prothèses mammaires et le lymphome, les avis divergent sur la question. Si dans un premier temps la FDA (Food and Drug Administration) « estime qu’il n’est pas possible de conclure statistiquement quant à un lien de cause à effet entre ce lymphome et la pose d’implants mammaires», en février 2011 elle mentionnait un possible lien entre les prothèses et une forme très rare de cancer : le lymphome non hodgkinien.
Par mesure de précaution l’Afssaps a émis des recommandations de suivi :
- Une explantation des deux prothèses pour toute rupture ou même suspicion de rupture.
Une autre solution est de faire retirer ces implants mammaires. La sécurité sociale prend d’ailleurs en charge tous les frais liés au retrait de ces implants, ainsi que la réimplantation dans le cas de chirurgie reconstructrice suite à un cancer du sein.
Sources :
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