mercredi 30 novembre 2011

Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Dans le monde, 34 millions de personnes sont touchées par le sida dont 150 000 en France.

Le 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre l'épidémie. Le thème choisi par les Nations Unies sur le VIH/sida(ONUSIDA) est « objectif zéro » : « Zéro nouvelle infection au VIH », « Zéro discrimination » et « Zéro décès dû au sida ». Chaque région, pays ou organisme pourra se concentrer sur le ou les zéros les plus importants pour eux. Lors de cette journée des millions de personnes se rassembleront pour rendre hommage aux 30 millions de victimes de la maladie, pour informer, collecter des fonds,fêter les avancées… Ce sera aussi l’occasion de découvrir le test rapide d’orientation diagnostic (TROD) qui permet de se faire dépister en trente minutes.

2011 est le 30e anniversaire du premier cas de sida signalé. Cette année a vu des progrès dans la lutte contre la maladie.D’après un rapport de l’ONUSIDA, le nombre de nouvelles infections dans le monde a baissé de 17% entre 2001 et 2008. Les personnes affectées par le virus vivent mieux et plus longtemps grâce à la thérapie antirétrovirale. Ainsi, le nombre de décès évités dans les pays aux revenus faibles ou moyens est d’environ 2.5 millions grâce à l’accès plus facile au traitement du VIH depuis1995. Cependant les efforts doivent être maintenus.

jeudi 24 novembre 2011

La diarrhée : un problème de santé publique dans les pays développés

Vous ne le savez peut être pas, mais Samedi était la 10ème édition de la journée mondiale des toilettes …
Je sais, cela fait sourire, mais derrière cet évènement se trouve l’Organisation Mondiale des Toilettes (WTO), une ONG qui agit pour la santé publique dans le monde. En effet, 2.5 milliards de personnes n’ont pas accès à des toilettes correctes. Ce qui permet à une maladie aussi courante que la diarrhée de faire plus de 2 millions de morts par an dans les pays en développement, principalement chez les enfants de moins de 5 ans.

La mort survient suite à une déshydratation importante, qui n’a pas pu être compensée assez rapidement. D’après un rapport de l’UNICEF, dans 88 % des cas, le problème viendrait d’ «une eau non salubre, un assainissement inadéquat et une mauvaise hygiène». Pourtant des actions telles que la construction de latrines adaptées au milieu ou l’utilisation de savon permettrait de réduire le nombre de décès. Le fait de se laver les mains au savon réduirait de 40 % le risque de propagation. La journée mondiale des toilettes est donc un bon moyen pour sensibiliser les gens et les inviter à aider les associations. La France aussi devrait faire attention à l’état et la propreté de certains de ces toilettes publiques …

Comme exemple, voici une vidéo de la campagne « Don’t eat shit » de WTO. Cette vidéo a été faite à Singapour, par des étudiants, pour sensibiliser sur l’état des toilettes publiques des centres de marchands ambulants. Attention si vous vous apprêtez à manger …


Sources :


lundi 21 novembre 2011

La pilule anonyme et gratuite pour les mineures fait de nouveau débat

Après le « pass santé contraception » en Ile-de-France, une proposition de loi sur la contraception des mineures a été déposée lundi 14 novembre par la députée UMP des Ardennes, Bérengère Poletti. L’objectif de cette loi est d’améliorer l’accès à l’IVG et à la contraception pour les mineures.
D’après le dispositif, la Sécurité sociale prendrait entièrement en charge la délivrance de la contraception aux mineures par le biais d’une facturation spécifique lors de la prescription. Ainsi, la consultation et la pilule seraient remboursées sans qu’elles n’apparaissent sur le décompte de remboursement des parents. Le renforcement de l’éducation à la sexualité est prévu, en imposant aux établissements scolaires de l’inscrire dans le projet d’école ou d’établissement. La loi autoriserait également les sages-femmes en milieu hospitalier à pratiquer l’IVG médicamenteuse de façon expérimentale dans certaines régions.

Le dispositif est une réponse à l’inquiétude face au nombre d’IVG chez les mineures qui ne cesse de croître depuis une dizaine d’année. En 2002, 10 722 IVG ont été réalisées chez les jeunes filles de 15 à 17 ans contre plus de 13 200 en 2006, d’après l’Inspection générale des affaires sociales. Il en est de même pour la pilule du lendemain : 300 000 boîtes délivrées en 2009 contre 50 000 en 2002. Bérengère Poletti souligne que l’IVG et la pilule du lendemain sont anonymes et gratuites alors que la pilule ne l’est pas en dehors des centres de planification familiale. La loi améliorerait donc l’accès à la contraception et devrait diminuer le recours à l’IVG.

Cependant, la proposition de loi est loin de faire l’unanimité et divise le gouvernement. Pour la secrétaire d’État à la santé, Nora Berra, il ne faut pas oublier que la pilule est un médicament et qu’elle peut ne pas être sans risque. Certaines pilules de troisième génération engendreraient un risque élevé d’accident vasculaire. Par ailleurs, une campagne de l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) a été lancée pour faire connaître les méthodes alternatives au « tout-pilule ». Le rôle des parents est important selon Nora Berra. Des associations familiales pensent également que le dispositif risquerait de « banaliser » la sexualité des mineures.

La proposition de loi divise énormément et amène des questions de santé. Généraliser la contraception des mineures ne provoquera-t-il pas d’autres inquiétudes ?


Sources :

mardi 15 novembre 2011

Mission « Hôpital public »

Dans un contexte où la consommation de soin ne cesse d’augmenter et où l’organisation et le financement de l’hôpital public pose question, le défi est de taille. En effet, il faut soigner l’ensemble de la population au meilleur coût mais sans abaisser la qualité de la prise en charge. C’est dans ce sens que la mission « Hôpital public » a été mandaté par le ministère du travail, de l’emploi et de la santé.

L’objectif de cette mission est d’établir un dialogue avec le corps hospitalier, afin de déceler les difficultés rencontrées sur le terrain, et aussi d’envisager des solutions. Ainsi jusqu'à fin décembre des débats seront organisés par les membres de la mission « Hôpital Public » sur tout le territoire.
Cette mission fait suite et accompagne la réforme « HPST » (Hôpital Patients Santé Territoires) mise en place il y a deux ans. Cette loi devait permettre aux institutions de s’adapter aux nouveaux besoins de la population. C'est-à-dire :
- Optimiser et améliorer l’organisation interne de l’hôpital
- Facilité les relations entre l’Hôpital et les agences régionales de santé(ARS)
- Mettre en place des nouveaux outils de coopération entre les établissements de santé

Finalement cette mission va rendre compte des réussites mais surtout des difficultés rencontrées dans l’application de la loi « HPST ».

Sources :

lundi 7 novembre 2011

Les médicaments contre l’Alzheimer jugés inefficaces

La commission de la transparence qui est chargée d’évaluer les médicaments au sein de la Haute Autorité de Santé (HAS) s’est réunie pour réévaluer les quatre médicaments contre la maladie d'Alzheimer. Elle rapporte que le Service Médical Rendu (SMR) est faible. Les traitements sont efficaces chez certains patients seulement et pour une durée limitée. De plus, il y a des risques d’effets indésirables dont certains peuvent être dangereux (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques) et entraîner l’arrêt du traitement.
En 2007, le SMR était important. Le fait qu’il soit aujourd’hui passé à «faible» entraîne une diminution de leur remboursement. Cependant, les patients pour lesquels la maladie a été reconnue comme affection à longue durée (ALD), seront toujours pris en charge à 100%. Ce qui inquiète France Alzheimer, sont les malades non reconnus en ALD qui risquent de payer cher leur traitement. Cela représente 300 000 patients sur les 800 000 atteint d'Alzheimer.
Le fait que les médicaments soient toujours commercialiser suscite des interrogations. S’ils sont inefficaces, potentiellement dangereux et couteux, ne faudrait-il pas arrêter leur prescription et se concentrer sur l’accompagnement des personnes ?
 
Sources:

mardi 1 novembre 2011

Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus, pour les filles … et les garçons ?

http://www.mariesfflblog.com/?cat=4

Le 24 octobre, l’accord a été donné par des experts réunis au sein d’un comité consultatif des autorités sanitaires américaines d’étendre le vaccin anti-HPV aux garçons (à partir de 11 ans). La France va-t-elle suivre ?

Tout le monde a entendu parler du papillomavirus humain (HPV), ce virus qui est à l’origine, entre autre, du cancer du col de l’utérus. Le vaccin s’adresse aux jeunes femmes entre 14 et 23 ans n’ayant pas eu de rapport sexuel, ou dans la première année de leur vie sexuelle. Il existe deux vaccins anti-HPV autorisées à la commercialisation : le Gardasil® et le Cervarix®. Trois doses sont administrées au prix unitaire tournant autour de 120€. La Sécurité Sociale rembourse heureusement 65 %.
Bien sûr le vaccin ne remplace pas le dépistage du cancer. Le frottis doit être fait tous les 3 ans pour les femmes entre 25 et 65 ans. Cependant seul 57 % des femmes le font régulièrement…

Pourquoi les garçons ?

L’objectif est de protéger également les hommes contre ces infections virales et les cancers qui peuvent en résulter. On en parle moins, mais certains types de papillomavirus sont à l’origine de cancers oraux et anorectaux chez l’homme, notamment les couples homosexuels.
De plus, l’élargissement de cette vaccination, si elle est réussie, devrait protéger indirectement la population féminine en réduisant le risque de transmission des HPV. Toutefois seul le Gardasil est autorisé pour les garçons.


Pour ma part, remarquant le faible taux de vaccination chez les femmes (23 % des jeunes filles de 14 à 17 ans vaccinées en 2008), je me demande si cela vaut vraiment la peine de l’étendre aux hommes ?


Source :
http://www.slate.fr/story/45615/hpv-garcons-uterus
http://www.slate.fr/story/11727/papillomavirus-vaccin-cancer-uterus-garcons-filles
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Avis_du_9_mars_2007_relatif_a_la_vaccination_contre_les_papillomavirus_humains_6_11_16_et_18.pdf
http://www.e-cancer.fr/depistage/cancer-du-col-de-luterus/vaccination-contre-certains-types-de-hpv-les-reponses-a-vos-questions